Édith Nicot

Édith Nicot J’aime poser un regard curieux sur le processus de construction de la vision du monde, de ce tricotage entre le normal et le pathologique, le convenu et l'extraordinaire.
Mes premiers sujets ont été la nature peinte « sur le motif »ou en atelier, les objets familiers, les gens, moi-même, mes questionnements, mon imaginaire, ma passion…: la vie !

~~2004-7 : Mon cheminement m’a ensuite conduite vers des techniques mixtes entre peinture, sculpture et nature: afin de leur redonner une autre vie, j'environne des fragments de la nature d' une ambiance colorée et matiérée créatrice d'un sens différent et d' une dynamique esthétique autre ...
~~2007-9 : Je poursuis ma recherche picturale : relier et relire les domaines de la peinture, de la sculpture et de la nature en tentant alors d’intervenir le moins possible au niveau des couleurs cad en privilégiant celles de Dame Nature et en proposant des jeux de formes et reliefs interrogateurs, méditatifs…
. Avec les sculptures, l’évolution se fait par des rajouts visibles qui font partie de la nouvelle "réalité" complétée par un travail sur l’équilibre avec les sculptures mobiles dans un cadre lui- même mobile.
~~2010 - : Mes créations s’inscrivent dans un cheminement où mon regard sur la vie est plus distancié : mon univers artistique s’épure de plus en plus.
Ma peinture, d’abord figurative, a tendu progressivement vers l’abstraction :
Les thèmes, moins anecdotiques, reflètent d’avantage des états d’âme et questionnent l’imaginaire, le symbolique, les aspirations… la vie…
Les supports (toiles, bois) sont moins chargés, presque neutres.
Le travail des matières a également évolué : plus de peinture, plus d’ajouts de matériaux récupérés (bois flottés, racines, bambou) une seule matière à la fois : le papier de soie ou la fibre de mûrier (kozo).
La couleur prédominante est le blanc. Le blanc absorbe les couleurs de la lumière naturelle. Et la matière, en volumes comme le papier plissé, joue avec la lumière et l’ombre ou s’amuse avec la transparence des fibres étirées.

Jeu de cache-cache entre le plein et le vide, la présence et l’absence, la fragilité et la force de résistance,

Minimalisme des moyens et foisonnement des questionnements : l’être, le paraître, la mémoire et l’oubli, le temps … une ouverture à la rêverie !